Découvrez les visages et les histoires de My Child Matters

Publié le: 20 juin 2020

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Les photos des enfants bénéficiant des projets My Child Matters au Sénégal, au Maroc, au Paraguay, en Colombie et en Thaïlande ont été prises dans les hôpitaux et au domicile des patients, et dévoilent les réalités, les visages, les histoires qui se cachent derrière le mot « cancer ».
Ce sont des portraits d’enfants et de leur famille dont les vies ont changé mais qui, grâce à leur courage et à My Child Matters, peuvent avoir de meilleures chances de combattre la maladie.

Papa assane, 7 ans, et sa mère fatumata seydi diouf

Papa vit aujourd’hui sans cancer. 
« Je l’ai emmené pour un examen médical de routine quand il avait six mois.  Après quelques examens, ils m’ont annoncé qu’il avait une tumeur et nous ont dirigés vers l’Hôpital Le Dantec au Sénégal, où le diagnostic de cancer a été confirmé. Il a subi une opération et six mois de chimiothérapie ; il a manqué l’école pendant un an. C’était très dur pour lui, mais il n’a jamais pleuré ».

Josema salinas, 8 ans, et sa mère zenny martinez, 37 ans

Diagnostiquée avec une forme rare de cancer de certaines cellules immunitaires alors qu’elle n’avait qu’un mois, Josema a été traitée avec succès à l’Hospital de Clínicas, à Asunción, au Paraguay.

Jeerapat pakdeechot, 9 ans, avec son grand-père narong pakdeechot, 73 ans

Photographié dans leur maison du district de Huat Yot, en Thaïlande, Jeerapat a été traité avec succès contre une leucémie, à la faculté de médecine Prince of Songkla University, à Hat Yai.

Salma benarbia, 11 ans, avec sa mère fatna

En 2009, on a diagnostiqué à Salma Benarbia une forme extrêmement rare de cancer infantile qui touche les cellules du système nerveux. Son premier traitement a été efficace mais en 2017, elle fait une rechute. Elle a été suivie à l’Hôpital d’Enfants, à Rabat, au Maroc. Les médecins espèrent que Salma est aujourd’hui en rémission.

Liliana blana vera, 5 ans, avec son père siembra

"Alors qu’elle avait 4 ans je l’ai emmenée à l’hôpital à Cali en Colombie et ils lui ont diagnostiqué une leucémie.” Siembra, Liliana, et sa mère Martitza, habitent en ce moment à la Fundación Carlos Portela, un centre pour les familles dont les enfants souffrent de cancer, où ils resteront pendant toute la durée du traitement de Liliana. “Elle est plus heureuse ici”, explique Siembra, “car maintenant elle va mieux”.

Aner alejandro gonzalez guejia, 3 ans, avec sa mère alba maria

Pendant les deux années qu’ont duré son traitement, Aner est resté à la Fundación La Divina Providencia, à Cali, en Colombie.

Methee suwannaworn, 11 ans, avec sa grand-mère samathi, 49 ans

Methee Suwannaworn avait 8 ans quand les ganglions lymphatiques de son cou ont commencé à gonfler, jusqu’à entraver sa respiration. On lui a diagnostiqué un lymphome et on l’a emmené à l’hôpital de Prince of Songkla - University Hat Yai Campus en Thaïlande. Aujourd’hui, Methee a 11 ans et est en rémission. Il voudrait devenir policier.

Dieynaba ba, 1 an, avec sa mère mayrame sow, 20 ans

Dieynaba Ba, 1 an, vit avec ses parents et ses trois frères et sœurs dans un petit village à 250 kilomètres au nord-est de Dakar au Sénégal.
Après qu’on lui a diagnostiqué un cancer, elle a commencé son traitement à l’Hôpital Aristide Le Dantec dans la capitale sénégalaise, accompagnée de ses parents. Son père, Mamadou Ba, 27 ans, a depuis rejoint Saint-Louis où il travaille comme vendeur ambulant. 

Du 11 au 29 juin, la Fondation Sanofi Espoir et la A. galerie organisent une exposition des photographies de James Mollison consacrées à My Child Matters, le programme phare de la Fondation Sanofi Espoir dédié à la lutte contre les cancers pédiatriques (A. galerie, 4 rue Léonce Reynaud, 75116 Paris).

My Child Matters : lutter contre les cancers pédiatriques dans les pays à ressources limitées

Lancé en 2005, le programme My Child Matters, impulsé par la Fondation Sanofi Espoir, a pour objectif de donner à tous les enfants atteints de cancer, où qu’ils vivent dans le monde, les mêmes chances d’accéder à une prise en charge de qualité selon les recommandations internationales. 

Concrètement, My Child Matters, a à son actif : 

  • 58 projets soutenus dans 42 pays,
  • la prise en charge de 85 000 enfants atteints de cancer,
  • la formation de 25 000 professionnels de santé,
  • une augmentation de plus de 5% de la survie médiane à 5 ans dans les dix premiers pays où le programme a été implanté, pouvant aller jusqu’à plus de 17% en Ukraine*,
  • 0 taux d’abandon de traitement pour les projets accompagnés par My Child Matters, dans des pays comme le Paraguay.

Les besoins restent néanmoins immenses : le taux de survie des enfants et adolescents atteints de cancer dans ces pays ne dépasse pas 20% alors qu’il se situe aux alentours de 80% dans les pays riches. La majorité de ces enfants décèdent sans un diagnostic car ils vivent dans des régions où l’oncologie pédiatrique reste inconnue. 

Source : The Lancet Oncology, Vol. 19, mai 2018

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