Amit, vivant avec l’asthme en Israël
À première vue, la dermatite atopique, une maladie chronique de la peau, et l’asthme, une maladie respiratoire, n’ont rien en commun, mais à y regarder de plus près, toutes deux sont provoquées par une réponse immunitaire appelée inflammation de type 2.
Des recherches scientifiques récentes ont montré que plusieurs maladies inflammatoires différentes (dermatite atopique, asthme, etc.) se caractérisent par une hyperinflammation de type 2 sous-jacente1,2,3. Les personnes qui présentent des maladies inflammatoires de type 2, comme Tzippy israelienne, atteinte de dermatite atopique, et Amit, également israelienne, qui souffre d’asthme, sont souvent confrontées à d’importantes difficultés et restrictions à cause de symptômes souvent imprévisibles.
Voici leurs témoignages.
Grandir avec la dermatite atopique : Tzippy
Tzippy est atteinte de dermatite atopique depuis sa naissance. Après trois hospitalisations durant son enfant, sa famille l’a emmenée dans divers pays d’Europe pour essayer de trouver un traitement et soulager ses symptômes. Adolescente, elle était timide et sa maladie l’éloignait ses camarades car nul ne comprenait ce qu’elle vivait et éprouvait.
Aujourd’hui, Tzippy a une petite fille atteinte de dermatite atopique et espère lui apprendre qu’elle pourra faire tout ce qu’elle veut de sa vie.
Prendre le contrôle de son asthme : Amit
Amit a toujours été très active. Elle a pratiqué la gymnastique lorsqu’elle était enfant, avant de se lancer éperdument dans la course à pied à l’adolescence. À 18 ans, Amit a commencé à avoir des quintes de toux après ses entraînements et des difficultés à reprendre son souffle. On lui a alors diagnostiqué un asthme léger.
Peu de temps après, Amit s’est engagée dans l’armée mais ses symptômes d’asthme se sont rapidement aggravés et elle a dû être régulièrement hospitalisée pour des crises sévères. Elle a été contrainte de quitter l’armée et de mettre un terme à ce qu’elle aimait le plus, comme courir et sortir avec ses amis.
Depuis son diagnostic d’asthme sévère, Amit a appris à mieux prendre en charge ses symptômes. Elle suit une formatio d’infirmière et elle considère que son expérience de la maladie lui permet de faire preuve de plus d’empathie et de mieux comprendre les patients.
Autres témoignages
Références
1 N. A. Gandhi, B. L. Bennett and N. M. Graham. Targeting key proximal drivers of type 2 inflammation in disease. Nature Reviews Drug Discovery. 2016; 15(1):35-50.
2 S. Carr, E. Chan, and W. Watson. Eosinophilic esophagitis. Allergy, Asthma & Clinical Immunology. 2018; 14(1):58.
3 J. W. Steinke and J. M. Wilson. Aspirin-exacerbated respiratory disease: pathophysiological insights and clinical advances. Journal of Asthma and Allergy. 2016; 9:37-43.